ÉDITION:

L'Alliance du Sahel veut lancer 2 satellites avec l'aide de la Russie

La rédaction
17:1824/09/2024, Salı
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Le chef du gouvernement militaire du Niger, le général Abdourahamane Tiani (C), le colonel malien Assimi Goita (G) et le capitaine burkinabé Ibrahim Traore (D) signent les documents de la Confédération des États du Sahel (AES) lors de leur premier sommet à Niamey, le 6 juillet 2024.
Crédit Photo : AFP /
Le chef du gouvernement militaire du Niger, le général Abdourahamane Tiani (C), le colonel malien Assimi Goita (G) et le capitaine burkinabé Ibrahim Traore (D) signent les documents de la Confédération des États du Sahel (AES) lors de leur premier sommet à Niamey, le 6 juillet 2024.

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger travaillent avec la Russie pour lancer au moins deux satellites, selon un communiqué officiel publié mardi.

Le colonel Assimi Goita, président du Mali et actuel président de l'Alliance des États du Sahel (AES), a discuté du projet avec Ilya Tarasenko, le directeur de la société spatiale russe Glavkosmos, en présence de responsables du Niger et du Burkina Faso, lundi à Bamako, la capitale du Mali.

Le projet répond
"aux défis de souveraineté, de sécurité et de développement de la région"
, indique le communiqué.

L'AES est une alliance formée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger en septembre dernier. Les trois nations se sont retirées de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qui avait menacé d'intervenir militairement au Niger après un coup d'État dans ce pays l'année dernière.

Selon le communiqué, les satellites, dont l'un pour les communications et l'autre pour la télédétection, permettront de
"renforcer l'infrastructure numérique grâce à une meilleure couverture internet, ainsi qu'à la diffusion de la radio et de la télévision dans les pays de l'AES"
.

Il précise que la constellation de satellites d'observation terrestre fournira des images satellites haute résolution pour divers secteurs stratégiques tels que l'agriculture, la santé, l'éducation, ainsi que la sécurité et la défense, notamment pour le contrôle des frontières et la prévention des risques et des catastrophes.


Les États de l'AES prévoient également de former des experts locaux en technologie spatiale.

"Il ne s'agit pas seulement de bénéficier des technologies russes, mais de former des experts locaux qui, à long terme, assureront une gestion autonome de ces infrastructures"
, a déclaré le ministre nigérien des Communications, Sidi Mohamed Raliou.

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