ÉDITION:

Tunisie: interpellation du candidat à la présidentielle Ayachi Zammel

12:452/09/2024, Pazartesi
AFP
Le candidat à la présidentielle tunisienne du 6 octobre, Ayachi Zammel, a été interpellé pour des soupçons de falsification de parrainages.
Crédit Photo : Média X / Archive
Le candidat à la présidentielle tunisienne du 6 octobre, Ayachi Zammel, a été interpellé pour des soupçons de falsification de parrainages.

Conformément aux informations rapportées par un membre de son équipe de campagne à la radio Mosaïque FM, Ayachi Zammel, candidat à la présidentielle du 6 octobre en Tunisie, a été interpellé lundi pour des soupçons de "falsification de parrainages".

Conformément aux déclarations de Mahdi Abdeljaouad, membre de l'équipe de campagne de Zammel, celui-ci a été emmené à un poste de la Garde nationale à Tebourba, situé à environ 40 km à l'ouest de Tunis.


Cette interpellation fait suite à celle de la trésorière de son parti, Azimoun, Siwar Bargaoui, arrêtée le 19 août pour les mêmes accusations. Libérée le 29 août, elle attend désormais son procès, fixé au 19 septembre, selon le site en ligne Business News.


Convaincu de la gravité des accusations, M. Zammel, un industriel à la tête d'un petit parti libéral, figure parmi les trois candidatures retenues le 10 août par l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) pour la présidentielle.

Il se présente aux côtés du président sortant, Kais Saied, qui brigue un deuxième mandat, et de Zouhair Maghzaoui, un ancien député de la gauche panarabe.


Le président Kais Saied, élu démocratiquement en 2019, fait face à de nombreuses critiques de ses détracteurs et de l'opposition, l'accusant de dérive autoritaire depuis son coup de force du 25 juillet 2021, lors duquel il s'est octroyé les pleins pouvoirs.


Surprise générale, le Tribunal administratif a accepté en appel les recours de trois candidats dont les dossiers avaient été rejetés par l'Isie le 10 août. Cependant, l'autorité électorale doit encore confirmer et publier la liste définitive des candidats en début de semaine.

Le 10 août, l'Isie avait disqualifié 13 autres candidats, invoquant un nombre insuffisant de parrainages, un manque de garanties financières ou des critères de nationalité non respectés.


Convaincue des irrégularités du processus, l'ONG Human Rights Watch avait critiqué, le 20 août, la sélection des candidats, estimant qu
'"au moins huit candidats potentiels (avaient) été poursuivis en justice, condamnés ou emprisonnés"
et, de facto,
"empêchés de se présenter".

D'autres prétendants à la présidence se sont également plaints de blocages administratifs pour l'obtention de divers documents, tels que les formulaires de parrainage ou les casiers judiciaires.


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