Les élections législatives en Thaïlande ont été fixées au dimanche 14 mai, a annoncé mardi l'organe chargé de superviser le scrutin, au lendemain de la dissolution de l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre sortant Prayut Chan-O-Cha affrontera une opposition requinquée par l'impopularité de l'ancien général, arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat en 2014.
Le principal parti d'opposition, Pheu Thai, domine dans les sondages, avec en tête d'affiche, Taetongtarn Shinawatra, la fille de l'influent milliardaire Thaksin Shinawatra, ancien Premier ministre (2001-2006) qui continue d'agiter la vie politique bien qu'en exil.
Mais elle doit composer avec une Constitution, rédigée en 2017 par la junte, qui favorise les candidats proches des militaires, et donc Prayut.
Entre meetings et pancartes dans les rues, celle-ci avait démarré de manière informelle il y a quelques semaines déjà.
Selon un sondage publié dimanche et réalisé auprès de 2.000 personnes, Pheu Thai remporterait près de 50% des voix contre 12% pour le parti de la Nation thaïlandaise unie (UTN) de Prayut.