Selon la Constitution, des élections doivent être organisées entre 45 et 60 jours après la dissolution de la chambre basse.
Le dimanche 7 mai serait la date la plus probable, estiment des observateurs.
Arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat en 2014, puis légitimé cinq ans plus tard par des législatives controversées, l'ancien général Prayut (68 ans) brigue un deuxième mandat consécutif.
Il a scellé début janvier son ralliement à un nouveau parti, Ruam Thai Srang Chart, ou Parti de la nation thaïlandaise unie, au cours d'un rassemblement de plusieurs milliers de personnes à Bangkok.
La campagne a débuté de manière non-officielle dans le royaume où des affiches électorales parsèment les rues.
La popularité en berne de Prayut, ternie par la reprise difficile de l'économie après la pandémie, nourrit les espoirs de ses adversaires, à commencer par Pheu Thai, le principal parti d'opposition qui a commencé à mobiliser ses soutiens dans son fief du Nord-Est.
Pheu Thai devrait annoncer parmi ses candidats au poste de Premier ministre Paetongtarn Shinawatra (36 ans), la fille de l'ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra, renversé par l'armée en 2006 après cinq années au pouvoir.
Ce milliardaire, qui vit en exil à Dubaï pour échapper à une condamnation pour corruption, continue d'animer la vie politique thaïlandaise.
Même si Pheu Thai, en tête des sondages, gagnait la majorité des 500 sièges de la chambre basse, la Constitution du royaume donne un avantage aux candidats soutenus par l'armée, étant donné que les 250 sénateurs nommés par le pouvoir votent aussi pour désigner le chef du gouvernement.