Les prévenus sont présentés devant un tribunal militaire siégeant au sein de la prison de Makala, située dans la capitale Kinshasa. Ils sont accusés de destruction, incendie volontaire, actes de terrorisme et viol, a déclaré à l'AFP Me Michel Maftaa, un des avocats de la défense commis d'office.
Cette semaine, le gouvernement a annoncé que deux blessés ont succombé à leurs blessures, portant le bilan à au moins 131 morts.
Le centre pénitentiaire de Makala, construit sous la colonisation belge pour une capacité de 1.500 prisonniers, mais accueillant aujourd'hui près de dix fois cette capacité, est régulièrement critiqué par les organisations de défense des droits humains, qui dénoncent des conditions de détention inhumaines.