Le tribunal administratif de Lille a ordonné, ce vendredi, au Garde des Sceaux et au parquet de Lille d'effacer les données personnelles dans un fichier recensant les personnes placées en garde à vue lors de la mobilisation contre la réforme des retraites. Le tribunal a également condamné l'État français à verser une somme globale de 3 000 euros aux requérants.
Des représentants du ministère de la Justice avaient reconnu devant la justice, ce lundi, l'existence de ce fichier au parquet de Lille, contenant les noms, prénoms, dates de naissance des personnes placées en garde à vue lors des manifestations, ainsi que les suites pénales données.
Cependant, ce fichier précisait que ces personnes avaient manifesté contre la réforme des retraites, ce qui entre dans le cadre de l'opinion politique.
Sur les réseaux sociaux, Marion Ogier, avocate de LDH, s'est félicitée de cette décision de la Justice :