Malgré ses inquiétudes sur les violences persistantes dans l'est de la RDC, le Conseil de sécurité des Nations unies a lancé en décembre le retrait anticipé et progressif de la Monusco, comme réclamé par Kinshasa.
La Monusco, qui compte actuellement quelque 13.500 militaires et 2.000 policiers, est encore présente dans les trois provinces les plus troublées de l'est congolais, le Sud et le Nord-Kivu ainsi que l'Ituri.
Son retrait doit s'opérer en trois phases et faire l'objet d'une évaluation régulière dont dépendra la poursuite de sa mise en oeuvre. La première phase planifie le retrait complet des Casques bleus du Sud-Kivu d'ici fin avril.
Selon Bintou Keita, la première des 14 bases de la Monusco dans le Sud-Kivu sera fermée le 15 février au plus tard et remise aux forces de sécurité congolaises. Il s'agit de celle de Kamanyola, à la frontière burundaise.
L'ONU n'a pas fixé de date limite pour le retrait complet de la Monusco.
Nous nous battons pour que tout soit fait à la fin de cette année.