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Pakistan: libération sous caution de 10 députés du parti de l'ex-Premier ministre Imran Khan

10:3516/09/2024, الإثنين
AFP
Des militants du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), parti de l'ancien premier ministre Imran Khan, participent à un rassemblement public dans la banlieue d'Islamabad, le 8 septembre 2024.
Crédit Photo : Farooq NAEEM / AFP
Des militants du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), parti de l'ancien premier ministre Imran Khan, participent à un rassemblement public dans la banlieue d'Islamabad, le 8 septembre 2024.

Dix députés du parti de l'ex-Premier ministre emprisonné Imran Khan, placés en détention préventive le 10 septembre par un juge antiterroriste après une manifestation à Islamabad, ont obtenu lundi leur libération sous caution.

Ces élus avaient été arrêtés, pour certains directement à l'Assemblée nationale, après une démonstration de force du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de l'ex-international de cricket. Ils avaient été appréhendés en vertu d'une récente loi encadrant les manifestations, déclenchant un nouveau bras de fer entre l'armée, soutien indispensable du gouvernement, et le PTI.


Avec ce rassemblement massif à Islamabad, le parti d'opposition a prouvé qu'il pouvait encore mobiliser la rue contre le gouvernement, qui s’est formé sans lui après les législatives de février, grâce au soutien de l'armée.

Depuis ce scrutin, entaché de nombreuses allégations de fraudes, les partisans d'Imran Khan ne cessent de répéter qu'ils auraient dû former le cabinet, car ils ont obtenu le plus grand nombre de sièges au Parlement. S'ils se sont mobilisés massivement -et par endroits violemment- lors de l'arrestation d'Imran Khan, emprisonné depuis plus de 13 mois, les démonstrations de force dans la rue sont devenues rares.


Désormais, les bataillons d'avocats du PTI se concentrent sur le suivi des différentes affaires judiciaires impliquant Imran Khan et son épouse. L'arrestation d'une trentaine de députés, cadres et militants du PTI il y a une semaine a cependant modifié la donne.

Les dix députés, placés en détention provisoire pour huit jours mardi, ont ensuite été autorisés à siéger lors des sessions de l'Assemblée nationale puis à rester dans son enceinte en résidence surveillée.


Lundi matin, le tribunal antiterroriste, qui les avait placés en détention, a ordonné leur libération en échange d'une caution de 30.000 roupies, soit environ 100 euros, a constaté un journaliste de l'AFP présent à l'audience.

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