Six membres du Conseil ont préféré s'abstenir, dénonçant notamment le caractère inadapté d'un embargo empêchant le Soudan du Sud d’équiper ses forces de sécurité. Ils ont également pointé le manque de coopération des États-Unis (délégation porte-plume) durant les négociations et regretté que la décision prise ne prenne pas en compte les progrès réalisés par le Soudan du Sud, précise la même source.
En reconduisant jusqu'au 31 mai 2025 les mesures imposées par le régime de sanctions, le Conseil se déclare à nouveau prêt à réexaminer les mesures d’embargo sur les armes, notamment à apprécier s'il convient de les modifier, de les suspendre ou de les lever progressivement, souligne l'ONU.
Il décide en outre de proroger jusqu'au 1er juillet 2025 le mandat qu'il a confié au Groupe d'experts en prévoyant que ce dernier devra lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport d'activité le 1er décembre 2024 au plus tard et un rapport final le 1er mai 2025 au plus tard, ainsi qu'un point de la situation tous les mois, sauf ceux où ces rapports doivent lui être remis, précise l'ONU.