Fuyant les violents combats contre son rival du groupe Daesh en Afrique de l'Ouest (ISWAP), près de 1 400 membres présumés du groupe Boko Haram et de leurs familles au Niger ont été interceptés et remis aux autorités, c'est ce qu'a annoncé l'armée nigérienne, mercredi, dans son bulletin des opérations militaires dans la région de Diffa (sud-est du Niger).
Il est à rappeler que la crise de leadership au sein de Boko Haram, qui a débuté en 2016, a provoqué la scission de l'organisation entre Barnawi et Abu Bakr Shekau. Alors que Shekau dirigeait Boko Haram, Barnawi a créé l'ISWAP et a poursuivi ses actions.
L'organisation terroriste Boko Haram, présente dans le pays depuis le début des années 2000, a tué plus de 20 000 personnes dans des violences de masse depuis 2009.
En plus de la menace de Boko Haram, le Niger doit également faire face dans l'Ouest, à ses frontières avec le Mali et le Burkina, à de fréquentes attaques de groupes extrémistes sahéliens, dont Daech au Grand Sahara (EIGS).