La junte militaire au pouvoir au Myanmar a accordé mardi une "grâce partielle" au président Win Myint et à l’ancienne conseillère pour l’État Aung San Suu Kyi, actuellement en prison, selon les médias officiels.
Selon l'agence "Myanmar Now", le Conseil militaire a expliqué que la décision ne signifie pas la libération de Suu Kyi, qui fait face à 19 chefs d'accusation passibles de peines de prison pouvant aller jusqu'à 33 ans, tandis que Myint fait face à une peine de 12 ans de prison.
Aung San Suu Kyi voit sa peine diminuer de six ans et passe ainsi de 33 à 27 ans de prison.
Cette décision a été annoncée un jour après que le Conseil militaire a affirmé la prolongation de l'état d'urgence dans le pays pour une période supplémentaire de six mois, qui devait expirer lundi le 31 juillet.
Au début février 2021, les commandants de l'armée du Myanmar ont mené un coup d'État militaire, suivi de l'arrestation de hauts dirigeants du pays, parmi lesquels le président Win Myint et l’ancienne conseillère pour l’État Aung San Suu Kyi.