Ces six derniers mois en particulier, les États-Unis ont protégé les autorités israéliennes de tout examen minutieux des multiples violations commises à Gaza.
Israël a mené une offensive brutale contre la bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière du groupe palestinien Hamas, le 7 octobre 2023, qui, selon Tel Aviv, aurait tué près de 1 200 personnes.
La guerre israélienne a contraint 85 % de la population de Gaza au déplacement interne à cause des graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, alors que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été soit endommagées, soit détruites, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice. Une décision provisoire, rendue en janvier dernier, a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes génocidaires et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.
En préambule du rapport, la secrétaire générale souligne:
Pour des millions de personnes dans le monde, Gaza symbolise désormais l'échec moral absolu de nombreux architectes du système établi après la Seconde Guerre mondiale.