L'ONU met en garde contre un possible "massacre de civils" en cas d'opérations militaires israéliennes à Rafah

12:224/05/2024, samedi
MAJ: 4/05/2024, samedi
AA
Des parents de Palestiniens tués lors de bombardements israéliens pleurant près de leurs corps dans la cour de l'hôpital Al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 3 mai 2024, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le mouvement Hamas.
Des parents de Palestiniens tués lors de bombardements israéliens pleurant près de leurs corps dans la cour de l'hôpital Al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 3 mai 2024, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le mouvement Hamas.

L'Organisation des Nations-Unis (ONU) a mis en garde, vendredi, contre un possible "massacre de civils" si des opérations militaires israéliennes sont menées à Rafah.

"Des opérations militaires israéliennes à Rafah pourraient conduire à un massacre de civils",
a déclaré le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), à Genève.

Il a également souligné l'impact que pourraient avoir ces opérations militaires sur les opérations humanitaires.


L'invasion porterait un coup terrible aux opérations humanitaires dans l'ensemble de la bande de Gaza car elles sont conduites principalement depuis Rafah.

Il ne s'agit pas du premier avertissement concernant les conséquences que pourraient avoir de telles opérations à Rafah.


Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, avait déclaré, le 13 février que:
"les opérations militaires à Rafah pourraient entraîner un massacre à Gaza et mettre en péril une opération humanitaire fragile".

Les mises en garde palestiniens et internationaux se multiplient quant à une éventuelle augmentation significative du nombre de victimes si Israël met à exécution sa menace d'invasion militaire de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.


Rafah, proche de la frontière égyptienne, abrite environ 1,4 million de personnes déplacées et Tel-Aviv prétend qu'il s'agit du
"dernier bastion du mouvement Hamas".

Israël poursuit sa guerre malgré l'adoption d'une résolution de cessez-le-feu immédiate par le Conseil de sécurité de l'ONU et malgré sa comparution devant la Cour internationale de Justice pour des crimes de
"génocide".

À lire également :





#ONU
#Opérations militaires
#Rafah
#Palestine
#guerre
#génocide