Le président indonésien Joko Widodo.
L'Indonésie a approuvé la création d'une Force de Cyberdéfense, qui deviendra la quatrième branche des Forces armées indonésiennes (TNI), rejoignant ainsi l'armée de terre, la marine et l'armée de l'air.
Cette décision, annoncée lundi par le Jakarta Globe, a été validée par le président sortant Jokowi Widodo, dont le mandat de dix ans s'achève prochainement, ainsi que par le président élu Prabowo Subianto, actuel ministre de la Défense.
La nouvelle branche cybernétique opérera de manière similaire aux autres forces militaires, en menant des patrouilles et des efforts de prévention, a expliqué Hadi Tjahjanto, ministre en chef de la Sécurité. La presse a déclaré:
La Force de Cyberdéfense est une bataille des esprits. Il s'agit de savoir comment influencer les autres et gagner la guerre.
Tjahjanto a souligné l'importance de cette nouvelle branche pour contrer les futures
"guerres cybernétiques"
, indiquant qu'une approche
"systématique"
est nécessaire.
Il a également rappelé les précédentes expériences de Jakarta avec la guerre cybernétique, notamment lors du conflit avec le Timor-Leste, qui a obtenu son indépendance en 2002.
Bien que l'Indonésie ait encore des progrès à faire dans le développement de son expertise en cyberdéfense, Hadi Tjahjanto a affirmé que
"la guerre cybernétique nécessite des médias, des outils d'information pour façonner l'opinion publique. C'est une bataille des esprits visant à influencer les perceptions pour atteindre des objectifs stratégiques."
Selon l'indice national de cybersécurité, l'Indonésie se classe au cinquième rang en Asie du Sud-Est, malgré une tendance mondiale vers l'internet des objets militaires, où les opérations militaires sont de plus en plus contrôlées à distance avec une rapidité et une précision accrues.
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