Liban: le Premier ministre rejette les propositions de transfert des Palestiniens de Gaza comme "irréalistes"

La rédaction avec
09:3612/02/2025, mercredi
Yeni Şafak
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Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam.
Crédit Photo : IHA / Archive
Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam.

Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a qualifié mercredi de "fictives" les propositions visant à déplacer les Palestiniens de Gaza vers l'Égypte et la Jordanie.

Le Président américain Donald Trump a appelé à plusieurs reprises à prendre le contrôle de Gaza et à y installer les Palestiniens en Égypte et en Jordanie, une idée largement rejetée par les Palestiniens et les dirigeants arabes.


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a également suggéré la semaine dernière que les Palestiniens devraient établir leur État en Arabie Saoudite plutôt que sur leur propre terre, rejetant toute notion de souveraineté palestinienne.

"Je trouve ces propos scandaleux", a déclaré Salam à la télévision d'État libanaise.

"Non seulement l'idée de transférer les habitants de Gaza vers l'Égypte et la Jordanie est une question visionnaire, mais les transférer en Palestine occupée est scandaleux et inacceptable, moralement, politiquement et juridiquement".

Le Premier ministre libanais a appelé à "plus de solidarité arabe pour avorter ces projets et empêcher leur mise en œuvre".

Les propositions de déplacement des Palestiniens interviennent dans un contexte d'accord de cessez-le-feu entré en vigueur à Gaza le 19 janvier, suspendant la guerre génocidaire d'Israël, qui a tué plus de 48 200 Palestiniens et laissé l'enclave en ruines.


Relations avec la Syrie


Concernant les relations du Liban avec la Syrie voisine, Salam a annoncé qu'il prévoyait de se rendre à Damas "bientôt", sans préciser de date.

Il a indiqué que ses discussions en Syrie porteront sur un éventail de questions bilatérales, notamment la délimitation des frontières et les Syriens déplacés au Liban.

Bachar Al-Assad, le dirigeant de la Syrie depuis près de 25 ans, a fui en Russie le 8 décembre, mettant fin au régime du parti Baas, au pouvoir depuis 1963.


Le lendemain, Ahmed Al-Sharaa, le leader de la nouvelle administration syrienne, nommé président le 29 janvier, a chargé Mohammed Al-Bashir de former un gouvernement pour superviser la période de transition de la Syrie.


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