Liban: le Hezbollah soutient la candidature de Sleiman Frangié à la présidence de la république

11:377/03/2023, mardi
MAJ: 7/03/2023, mardi
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Sleiman Frangié. Crédit photo: JOSEPH EID / AFP
Sleiman Frangié. Crédit photo: JOSEPH EID / AFP

Le Hezbollah libanais a annoncé, lundi, son soutien à la candidature de l'homme politique chrétien maronite Sleiman Frangié à la présidence du pays.

Le Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré avoir rencontré Gebran Bassil, le leader du Courant patriotique libre
. "J'ai dit à Bassil que le Hezbollah le considère, lui et Sleiman Frangié, comme des candidats à la présidence",
a déclaré Nasrallah dans un discours.

Bassil n'a pas fait acte de candidature pour remplacer l'ancien président Michel Aoun, qui a quitté ses fonctions en octobre 2022 après un mandat de six ans.
"Le candidat naturel que nous soutenons pour la présidence et qui a les qualités essentielles auxquelles nous tenons est le ministre Sleiman Frangié",
a déclaré Nasrallah.

Le leader du Hezbollah a déclaré qu'il avait engagé le dialogue avec ses alliés pour soutenir la candidature de Frangié à la présidence. Âgé de 57 ans, Sleiman Frangié​​​​​​​ a été responsable de plusieurs postes ministériels, dont ceux de la santé et du logement.

Le Parlement libanais a été incapable d'élire un nouveau président malgré plusieurs sessions tenues depuis le mois de septembre. Un candidat doit obtenir deux tiers des voix, soit 86 députés, pour être élu au premier tour. Une majorité absolue est nécessaire lors des tours suivants.


Les blocs parlementaires, dont le parti des Forces libanaises, accusent les députés du Hezbollah et de ses alliés de faire obstacle à l'élection d'un nouveau président.Le Hezbollah rejette cette accusation, affirmant qu'il veut un président qui
"ne poignardera pas la résistance dans le dos"
.

Le Liban est confronté à une crise économique paralysante, depuis 2019 et qui, selon la Banque mondiale, est l'une des pires que le monde ait connues à l'époque moderne. Le pays n'a pas de véritable gouvernement depuis mai, le Premier ministre Najib Mikati et son gouvernement ayant des pouvoirs limités en tant que gouvernement intérimaire.


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