Le 15 juillet 2024, les autorités nigériennes ont réduit les prix des hydrocarbures à la pompe, avec une baisse pour le Super 91 et le Gasoil. Le Niger, producteur de pétrole depuis 2011, a augmenté sa production à 110 000 barils par jour, dont 90 000 barils sont exportés.
Selon ce décret, le litre du Super 91 (essence) passe de 540 francs CFA (1,08 USD) à 499 francs CFA (0,99 USD), tandis que le litre du Gasoil passe de 668 francs CFA (1,33 USD) à 618 francs CFA (1,23 USD).
Le correspondant d'Anadolu a confirmé l'entrée en vigueur de cette décision dans plusieurs stations-service de la capitale, Niamey.
"C'est une décision très attendue par la population. Nous la saluons et pensons qu'elle aura un impact positif sur le coût de la vie, en réduisant le prix du transport et des marchandises,"
a commenté Maikoul Zodi, président du
"Front Patriotique pour la Souveraineté"
, une des principales organisations de la société civile nigérienne, dans une déclaration à Anadolu.
"La réduction du prix du carburant est une mesure positive pour le secteur des transports. En tant que responsable d'une centrale syndicale regroupant des syndicats des transporteurs, je salue cette initiative,"
a indiqué Gamatié Mahamadou Yamsambou, secrétaire général de "l'Union des travailleurs des transports et assimilés du Niger (Uttan)", dans une déclaration à Anadolu. Toutefois, il estime que
"cette réduction n'aura pas d'impact significatif"
sur le prix du transport.
"Nous nous attendions à une réduction plus importante que celle annoncée par le gouvernement. Il n'est pas normal que nous continuions à payer le carburant très cher alors que le Niger est un pays producteur de pétrole,"
s'est indigné Aboubacar Ibrahim, un conducteur de taxi rencontré dans une station-service par Anadolu.
Le 17 juillet, le gouvernement nigérien a annoncé son intention de revoir à la baisse le prix des hydrocarbures, suite à des demandes fortes exprimées tant par des citoyens que par des structures syndicales et de la société civile.
Le Niger a commencé à exploiter son pétrole en 2011, avec une production journalière de vingt mille barils. Depuis avril dernier, cette production a augmenté pour atteindre cent dix mille barils, dont quatre-vingt-dix mille barils sont destinés à l'exportation.
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