La secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo. Crédit photo: FETHI BELAID / AFP
Le Canada a annoncé la suspension de 3 millions de dollars de financement à l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à la suite de la publication d'un sondage interne accablant sur le climat de travail et une série de décisions controversées de la secrétaire générale Louise Mushikiwabo.
Selon une lettre obtenue par l'Agence QMI et datée du 2 avril, la ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, a exprimé sa préoccupation face à des faits
et a mis en cause un
dans les méthodes de gestion de l'OIF. Cette lettre a été rédigée en réponse aux résultats du sondage interne de l'OIF.
Les résultats du sondage ont révélé que les membres de l'OIF considèrent que l'organisation est inefficace et manque de transparence, et que la gestion des ressources est médiocre. En réponse à ces conclusions, le Canada a décidé de suspendre temporairement son financement à l'OIF, en attendant des mesures concrètes pour améliorer la situation.
La réduction de 3 millions de dollars du financement du Canada à l'OIF représente la totalité de la contribution volontaire du pays à l'organisation. Il convient de noter que la contribution annuelle totale du Canada à l'OIF s'élève à plus de 15 millions d'euros.
La secrétaire générale de l'OIF aurait balayé les résultats du sondage interne lors d'une réunion récente du Conseil permanent de la Francophonie, en évoquant les
des répondants et en remettant en question la méthodologie du sondage.
Le financement de l'OIF est assuré par ses pays membres, dont le Canada fait partie depuis 1970. L'organisation a pour mission de promouvoir la langue française, la diversité culturelle et le développement durable à travers le monde. Elle compte aujourd'hui 88 membres et 27 observateurs.
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