Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh.
La Palestine a déclaré qu'elle rejetait "la poursuite de l'occupation par l'introduction de forces étrangères" dans la Bande de Gaza.
Dans une déclaration de la présidence palestinienne, il a été précisé que l'occupation et le blocus de la Bande de Gaza, où Israël mène des attaques violentes depuis le 7 octobre 2023, ne se poursuivront pas par le biais de forces étrangères.
Nabil Abu Rudeineh, porte-parole de la présidence palestinienne et ministre de l'Information, a déclaré à l'agence de presse officielle WAFA:
"Il n'y a aucune légitimité pour une présence étrangère sur les terres palestiniennes et seul le peuple palestinien décide de qui le gouvernera".
Abu Rudeineh a souligné que la politique de colonisation et de déplacement qu'Israël tente de mettre en œuvre sur le terrain avec des
"massacres sanglants"
n'a aucune légitimité:
"Le gouvernement israélien et son Premier ministre (Benyamin Netanyahu) se trompent s'ils pensent qu'ils peuvent déterminer le destin du peuple palestinien et maintenir l'occupation en introduisant des forces étrangères dans la Bande de Gaza".
Abu Rudeineh a réaffirmé qu'ils n'autoriseront pas la présence de forces étrangères en Palestine occupée et dans la Bande de Gaza, ajoutant que l'Organisation de libération de la Palestine est le seul représentant légitime du peuple palestinien.
Critiquant le plan du gouvernement israélien d'étendre les colonies illégales en Palestine occupée, Abu Rudeineh a déclaré que ce plan est illégitime et fait partie d'une guerre totale contre le peuple palestinien, ses terres et ses lieux sacrés.
Rejetant fermement tout complot visant à déplacer le peuple palestinien:
"Quel qu'en soit le coût, nous ne permettrons pas cela. Le peuple palestinien a donné les plus beaux exemples de son attachement et de sa détermination à ses terres et à ses lieux sacrés, et il ne s'écartera pas de ses principes nationaux".
"La paix ne peut passer que par la Palestine, Jérusalem et la direction de l'Organisation de libération de la Palestine, affirmant que la question palestinienne n'est pas une question d'aide humanitaire, mais une question de terre et d'État, centrale et sacrée pour les Arabes".
Hier, l'organisme de radiodiffusion officiel israélien a rapporté, citant une source sécuritaire anonyme, que l'armée israélienne resterait dans la bande de Gaza jusqu'à ce qu'une force internationale prenne le relais, ce qui pourrait durer plusieurs mois.
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