Il s’agit d’une étape marquant le lancement des débats d’orientation budgétaire.
Ces prévisions sont composées de 2,3 milliards de dollars (20.706,6 milliards GNF) de ressources propres (43.2%) y compris les droits et taxes pour 1,5 milliard de dollars (1310,45 milliards de GNF) et de 3,1 milliard de dollars (27.200 milliards GNF (56.8%) devant provenir des partenaires extérieurs.
Devant les conseillers, le ministre Cissé a expliqué que pour l’année de base 2024, les dépenses d’investissement sont évaluées à 1,7 milliard de dollars (15.299,5 milliards GNF), soit un accroissement de 11,6% par rapport au budget 2023. Elles se décomposent en financement sur ressources propres pour 762 millions de dollars (6599,6 Mds (43,1%) et en financement extérieur pour 1 million de dollars (8700 milliards GNF (56.9%).
Selon la répartition sectorielle de ces dépenses, le développement rural va bénéficier de près de 10% du volume des dépenses, conformément aux accords de Cotonou, soit 541 millions de dollars (4686,1 milliards GNF); le secteur de l’eau, de l’énergie, des mines, de l’industrie et des services représente 15,8%, soit 873 millions de dollars ( 7556,2 milliards de GNF). Les infrastructures et équipements prennent 40.2%, soit 2,2 milliards de dollars ( 19.275,2) milliards GNF, alors que le social devrait absorber 8,2%, soit 45,1 millions de dollars (3906,3 milliards GNF) ; là où l’administration générale représente 23,3% du total des investissements publics projetés sur la période, soit 1,2 milliard de dollars (11.172 milliards GNF).