Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a annoncé lundi avoir demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, alors qu'Israël a lancé une campagne de bombardements massifs contre le Hezbollah au Liban qui a fait des centaines de morts parmi les civils.
La France appelle les parties et ceux qui les soutiennent à la désescalade et à éviter un embrasement régional qui serait dévastateur pour tous, à commencer par les populations civiles.
De l'autre côté, les sirènes continuent de retentir dans les colonies israéliennes proches de la frontière avec le Liban, après que le Hezbollah a tiré des dizaines de roquettes sur des sites militaires et des colonies.
Les factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le Hezbollah, se livrent depuis le 8 octobre à des échanges quotidiens de tirs d'obus avec l'armée israélienne, de part et d'autre de la "Ligne bleue" séparant les deux pays, ce qui a entraîné des centaines de morts et de blessés, pour la plupart du côté libanais.
Ces factions exigent la fin de la guerre qu'Israël mène, avec le soutien de Washington, contre la bande Gaza depuis le 7 octobre; guerre qui a fait plus de 137 000 victimes palestiniennes (morts et blessés), pour la plupart des femmes et des enfants, ainsi que plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine meurtrière.