Le gouvernement japonais a déclaré lundi suivre de près le cas d'un professeur chinois d'une université tokyoïte qui, selon des médias nippons, a disparu l'an dernier alors qu'il séjournait en Chine, après une affaire similaire révélée en mars.
Peu avant de se volatiliser, ce professeur de 61 ans avait prévenu son entourage que les autorités chinoises voulaient l'interroger, selon des sources diplomatiques citées par l'agence de presse japonaise Kyodo, qui pensent qu'il pourrait être toujours détenu.
Cette affaire rappelle le cas de Hu Shiyun, un professeur chinois qui enseignait la littérature et la linguistique chinoises dans une université de Kobe (ouest du Japon) et qui n'a plus donné de nouvelles depuis un voyage dans son pays d'origine l'été dernier.
Avertie par la famille de M. Hu restée au Japon, l'université Kobe Gakuin a publiquement évoqué le mois dernier sa disparition, se disant inquiète pour sa sécurité.
Deux autres professeurs chinois employés par des universités japonaises avaient été arrêtés en Chine en 2013 et 2019 sur la base d'accusations d'espionnage.
La loi chinoise anti-espionnage a été sensiblement renforcée depuis l'été dernier, ce qui inquiète aussi les milieux d'affaires étrangers dans le pays.