Dix navires et cinq aéronefs de la Force maritime d'autodéfense japonaise sont mobilisés pour ces opérations, ainsi que des éléments de la Force aérienne d'autodéfense et des gardes-côtes nippons, selon un officier de la marine interrogé par l'AFP.
Les deux hélicoptères patrouilleurs SH-60K, qui se sont abîmés en mer avec quatre personnes à bord chacun, participaient au moment de l'accident à un exercice nocturne de lutte anti-sous-marine dans l'océan Pacifique, à plusieurs centaines de kilomètres au sud de Tokyo.
Les données de ces enregistreurs éloignent pour l'instant l'hypothèse d'un accident causé par des problèmes techniques, a souligné le ministre de la Défense Minoru Kihara.
En raison de ce drame, le chef d'état-major des Forces maritimes d'autodéfense, l'amiral Ryo Sakai, a annulé un déplacement en Chine, où il devait participer à un congrès naval international sur le Pacifique occidental.
Il y a un an, un hélicoptère militaire japonais d'un autre modèle (UH-60JA) s'était écrasé en mer dans la zone d'Okinawa (sud-ouest du Japon), tuant ses dix occupants.
A la suite de cet incident, qui n'avait pas fait de victime, la marine japonaise avait introduit des mesures préventives pour tenter d'éviter que ce scénario ne se répète.