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Israël menace de prendre les mesures nécessaires pour arrêter les attaques du Hezbollah libanais

Le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz a averti, vendredi, que Tel Aviv prendra bientôt "les mesures nécessaires" pour mettre fin aux attaques du Hezbollah libanais.

11:58 - 22/06/2024 samedi
MAJ: 11:29 - 22/06/2024 samedi
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Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, s'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre hongrois des Affaires étrangères, au ministère des Affaires étrangères à Budapest, en Hongrie, le 17 juin 2024.
Crédit Photo : Attila KISBENEDEK / AFP
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, s'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre hongrois des Affaires étrangères, au ministère des Affaires étrangères à Budapest, en Hongrie, le 17 juin 2024.
"Israël ne peut pas permettre au Hezbollah de continuer à attaquer son territoire et ses citoyens, et nous prendrons bientôt les décisions nécessaires [à cet effet]",
a prévenu le ministre israélien.

Le chef de la diplomatie israélienne n'a pas précisé dans sa déclaration la nature de ces décisions, mais des responsables israéliens ont menacé ces derniers mois de lancer une guerre totale contre le Liban si les combattants du Hezbollah n'opérent pas un retrait de la frontière entre les deux pays, au nord du fleuve Litani.


Mardi, l'armée israélienne a annoncé avoir
"approuvé"
des plans opérationnels pour une éventuelle attaque à grande échelle contre le Liban.

Pendant ce temps, le Hezbollah exige la fin de la guerre israélienne dans la bande de Gaza pour arrêter ses attaques contre Israël.

Dans sa déclaration, Katz a également appelé le
"monde libre"
à
"se tenir inconditionnellement aux côtés d'Israël dans sa guerre"
contre ce qu'il nomme
"l'axe du mal",
et qui, selon lui, est dirigé à la fois par
"l'Iran et l'extrémisme islamique".

Notre guerre est aussi la vôtre, et la menace de Nasrallah contre Chypre n'est qu'un début.

Dans un discours prononcé mercredi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti qu'aucun lieu en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement en cas d'attaque de l'État hébreu contre le Liban. Hassan Nasrallah a également menacé Chypre, si elle décidait d'ouvrir ses aéroports et ses bases à Israël.


De son côté, l'administration chypriote grecque a informé jeudi Beyrouth qu'elle n'a aucunement l'intention de s'engager de quelque manière que ce soit dans la guerre actuelle qui fait rage dans la région.

Depuis le 8 octobre 2023, la frontière israélo-libanaise est le théâtre de tensions, de bombardements et d'échanges de tirs entre l'armée israélienne d'une part, et le Hezbollah et les factions palestiniennes de l'autre, qui ont fait des morts et des blessés des deux côtés. Les hostilités entre les deux parties se sont intensifiées récemment, faisant craindre une extension de la guerre.


Ces dernières semaines, la "Ligne bleue", la frontière entre Israël et le Liban, a connu une escalade des hostilités et les États-Unis ont appelé à plusieurs reprises à la contenir.


En octobre 2022, le Liban et Israël, sous la médiation de l'envoyé américain Amos Hockstein, ont signé un accord pour délimiter les frontières maritimes, ce que le Hezbollah considérait à l'époque comme
"une victoire majeure pour le Liban, l'État, le peuple et la résistance".

Il convient de noter qu'Israël occupe des terres situées dans le sud du Liban ainsi que le plateau du Golan syrien depuis des décennies.

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