L'armée israélienne a bombardé lundi les positions d'un groupe pro-iranien dans le sud de la Syrie près de la partie du plateau du Golan annexée par Israël, deuxième frappe visant cette zone en une semaine, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Et dans la nuit du 8 au 9 avril, Israël avait frappé la Syrie en riposte à des tirs de roquettes vers la partie annexée du plateau du Golan, après des tirs similaires depuis le Liban voisin et la bande palestinienne de Gaza.
Au moins une de ces roquettes avait été interceptée par la défense antiaérienne israélienne. Deux autres étaient tombées dans des terrains vagues de la partie du Golan annexée par Israël.
Conquise en 1967 après la guerre des Six Jours ayant opposé l'État hébreu à ses voisins arabes, cette région de 1.200 km², limitrophe du Liban, est une zone stratégique patrouillée par des soldats israéliens.
Depuis le début du conflit syrien en 2011, Israël a lancé des centaines de frappes aériennes contre la Syrie en guerre, visant principalement les forces soutenues par l'Iran et le Hezbollah, ennemis jurés d'Israël.
L'armée syrienne a repris le contrôle de la partie sud de Qouneïtra en 2018, cinq ans après sa prise par les rebelles.