La police guinéenne a infirmé jeudi les informations communiquées par un collectif d’opposition faisant état de sept personnes tuées par balles lors de manifestations organisées la veille contre la junte militaire au pouvoir, rapportent des médias étrangers.
Ils veulent simplement jeter le discrédit sur les autorités qui font tout pour éviter des morts lors des manifestations.
Mercredi, Les Forces vives de Guinée, un collectif d’opposition composée des principaux partis politiques, de syndicats et d’organisations de la société civile, ont déclaré par voie de communiqué que sept personnes avaient été tuées et 32 blessées par balles lors d’une manifestation qu’il a organisée mercredi, après s'être retiré des négociations de sortie de crise, estimant que ses revendications n'avaient pas été entendues.
Le collectif d’opposition demande également l’ouverture d’un dialogue permettant le retour rapide des civils au pouvoir, ainsi que la levée de l’interdiction de toute manifestation, instaurée en 2022 par les militaires au pouvoir.
Les militaires se sont engagés, non sans pression de la communauté internationale, à céder le pouvoir à des civils élus d’ici à fin 2024.
Le colonel Mamady Doumbouya avait pris le pouvoir en Guinée suite à un coup d’État, le 5 septembre 2021, en renversant le président Alpha Condé. Depuis, Doumbouya s'est fait investir Président.