Lors des manifestations anti-gouvernementales organisées par les protestataires à Conakry, la capitale de la Guinée, ainsi que dans plusieurs autres villes du pays, la répression policière a causé la mort d'au moins 7 personnes et en a blessé 32 autres.
Dans un communiqué conjoint, rendu public dans la journée du mercredi, les partis d'opposition et les associations de la société civile ont fait savoir qu'au moins sept personnes avaient été abattues et 32 autres avaient été blessées par des tirs à balles réelles.
La même source a ajouté que 56 personnes ont également été arrêtées par les forces de l’ordre durant les manifestations.
Les opposants au régime militaire ont annoncé dans le même communiqué une nouvelle journée de manifestations, prévue pour la journée de ce jeudi. Pour l’heure, ni le gouvernement guinéen, ni les autorités sécuritaires n’ont encore émis aucun commentaire concernant les allégations de l’opposition.
La prise du pouvoir par la junte militaire guinéenne fait partie d’une série de coups d'État depuis 2020 dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
Dans une seconde proposition, le gouvernement du pays avait proposé une période de transition de deux ans pour instaurer un gouvernement démocratique en Guinée au mois d’octobre dernier. Les autorités du pays avaient préalablement proposé un calendrier de trois ans qui a rencontré un large refus à l’échelle régionale.