Le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a annoncé mercredi matin à l'antenne de la télévision française, qu'il refusait de participer "à un gouvernement qui n'est pas clair" sur la question des impôts.
Mes électeurs, je me suis engagé devant eux, comme tous les députés de la majorité, à ne pas augmenter les impôts.
De son côté, Gabriel Attal a adressé un message aux députés du bloc central, dans lequel il précise sa position.
Selon la chaîne publique, le camp présidentiel conditionne son soutien au nouveau gouvernement à des clarifications sur la question des impôts et s'oppose à toute augmentation.
Dans le détail, la France, l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, la Roumanie et Malte sont concernés pour avoir dépassé la limite de déficit public fixée à 3% du PIB, et/ou la limite de la dette à 60%.
Les dettes respectives des États dans le viseur de Bruxelles s'établissent bien au-dessus des seuils fixés avec l'Italie à 7,4%, la Hongrie à 6,7%, la Roumanie à 6,6%, la France à 5,5%, la Pologne à 5,1%, la Slovaquie à 4,9%, Malte à 4,9% et la Belgique à 4,4%.