Au moins 274 personnes ont été tuées et 1 024 autres blessées lors d'intenses frappes aériennes israéliennes ciblant plusieurs régions du Liban depuis lundi matin, a déclaré le ministre libanais de la Santé, Firas Abiad.
L'armée israélienne a indiqué avoir lancé plus de 300 frappes aériennes au Liban depuis le début de la matinée, marquant le bombardement le plus lourd depuis le début des hostilités le 8 octobre dernier.
Des avions de chasse ont frappé des régions et des vallées entre les villes d'Ansar et de Zrariyeh dans le Nabatieh, au sud du Liban, a rapporté l'Agence nationale d'information (ANI).
Les attaques ont ciblé plusieurs autres zones, notamment Wa'ba, Jibchit, Sharqia, Al-Namiriyeh, les abords de Kfar Tebnit, Nabatiyeh El Faouqa et Deir El Zahrani.
De plus, les zones entourant l'autoroute Kfar Roummane-Midneh, les faubourgs de Yohmor Al-Shaqif, Arnoun, Jabal Al-Tuffah, Jabal Al-Rihan, les périphéries de Sejoud et l'ancien point de passage de Kfar Tebnit ont également été touchés.
D'importantes frappes aériennes ont également été signalées dans des zones à l'est de Tyr et sur le fleuve Litani, à la limite sud de Dlafy, au Liban sud.
Les attaques israéliennes ont forcé des centaines de personnes à fuir leurs foyers à Tyr et dans d'autres régions du sud du Liban vers la ville de Sidon.
L'armée israélienne a averti les civils dans les villages du sud du Liban de quitter les bâtiments où des armes du Hezbollah sont stockées.
Les tensions entre le Hezbollah et Israël se sont intensifiées suite à une frappe aérienne meurtrière vendredi dernier, qui a tué au moins 45 personnes, dont des enfants et des femmes, et blessé des dizaines dans la banlieue sud de Beyrouth.
Le Hezbollah a confirmé qu'au moins 16 de ses membres, dont le leader senior Ibrahim Aqil et le commandant en chef Ahmed Wahbi, avaient été tués lors de la frappe israélienne.
L'attaque est survenue deux jours après qu'au moins 37 personnes aient été tuées et plus de 3 000 blessées lors de deux vagues d'explosions de dispositifs de communication sans fil à travers le Liban.
Alors que le gouvernement libanais et le Hezbollah blâment Israël pour les explosions, Tel Aviv n'a ni confirmé ni démenti son implication.