Le ministre libanais de l'Éducation, Abbas Al-Halabi, a annoncé lundi la suspension des cours dans les écoles du sud pour deux jours, parallèlement à une vague de déplacements de milliers de Libanais, suite aux intenses bombardements israéliens, qui ont fait des centaines de morts et de blessés.
Les principales routes de Saïda connaissent des embouteillages après que les écoles et instituts ont réduit les heures d'enseignement et demandé aux familles d'accompagner leurs enfants en raison de l'évolution de la situation dans le sud, selon l'agence de presse officielle libanaise.
Depuis lundi matin, l'armée israélienne a mené plus de 250 raids dans diverses zones du sud et de l'est du Liban, les plus violents depuis le déclenchement des affrontements avec le Hezbollah le 8 octobre 2023.
L'armée israélienne avait annoncé lundi dans un communiqué qu'elle avait bombardé plus de 300 cibles du Hezbollah au Liban et que le chef d'état-major de l'armée, Herzi Halevy, avait approuvé l'attaque de nouvelles cibles du Hezbollah.
Depuis le 8 octobre, les factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le Hezbollah, ont échangé des bombardements quotidiens avec l'armée israélienne à travers la "Ligne bleue" qui sert de séparation, causant des centaines de morts et de blessés, principalement du côté libanais.
Ces factions réclament la fin de la guerre menée par Israël, avec le soutien américain, dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, ayant fait plus de 137 000 morts et blessés palestiniens, principalement des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, au milieu de destructions massives et d'une famine meurtrière.