L’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites en France, le samedi 11 mars, après le record d’affluence de 3.5 millions de personnes, enregistré mardi (1.28 million selon le ministère de l’Intérieur).
Le silence du président de la République constitue un grave problème démocratique.
Le mouvement contestataire promet ainsi de se poursuivre, comme l’a confirmé le secrétaire général de la CGT Énergie des Alpes-Maritimes, Patrick Santo, à Anadolu.
Dans le secteur de l'énergie, depuis vendredi 3 mars, les agents d’EDF des centrales nucléaires sont en grève et ont baissé la production d'électricité, sans causer de coupures de courant dans le pays, mais avec l'objectif de reconduire le mouvement jusqu'au retrait du projet de réforme des retraites.
Seuls un train grande vitesse (TGV) et un train express régional (TER) sur cinq circulaient ce mardi, à l'échelle nationale, alors que dans les transports franciliens, la circulation des métros et des RER est réduite sur toutes les lignes.
À la SNCF, les quatre principaux syndicats (CFDT-Cheminots, CGT-Cheminots, UNSA-Ferroviaire et SUD-Rail) ont annoncé la reconduction et le durcissement de la mobilisation au cours des jours prochains.
Dans les transports aériens, les compagnies devraient réduire le nombre de leurs vols de 20 % depuis et vers l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et de 30 % pour Paris-Orly, Beauvais, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice et Toulouse.
À l'Éducation nationale, plus de 60 % des enseignants du premier degré sont en grève ce mardi, selon le premier syndicat du primaire (SNUIPP-FSU). Il s'agirait du taux de grévistes le plus élevé chez les enseignants depuis le début de la mobilisation le 19 janvier, selon le ministère de l'Éducation nationale.