Le procès des 13 personnes liées au groupe d'extrême droite français "les Barjols", au tribunal correctionnel de Paris, le 17 janvier 2023. Crédit photo: BENOIT PEYRUCQ / AFP
Trois membres du groupuscule d'ultradroite des "Barjols" ont été condamnés à des peines de prison ferme de un à trois ans, par le tribunal correctionnel de Paris, ce vendredi, alors qu'ils étaient jugés en première instance, notamment pour un projet d'attaque au couteau en novembre 2018 contre le Président français, Emmanuel Macron.
Ils ont été reconnus coupables d'association de malfaiteurs terroriste, alors qu'un quatrième membre a été condamné à de la prison avec sursis pour détention illégale d'arme.
Neuf autres membres du groupuscule d'ultradroite ont été relaxés par la chambre spécialisée dans les affaires de terrorisme.
Cette dernière a estimé qu'il existait effectivement des
"actes préparatoires"
en lien avec un projet d'assassinat du chef d'État français, concernant les trois Barjols condamnés à de la prison ferme.
S'agissant d'éventuels projets d'attentats contre des mosquées, dans le cadre d'une volonté affichée de
"gérer l'immigration massive"
, le tribunal n'a pas pu établir de
"lien de causalité absolument certain
[...]
entre l'acte préparatoire et le projet d'action violente"
.
Pour rappel, le procès des 13 militants d'ultradroite, soupçonnés d'avoir projeté des actions violentes, dont un projet d'attaque au couteau en novembre 2018 contre le Président français, Emmanuel Macron, s'était ouvert, mardi 17 janvier, au Tribunal correctionnel de Paris.
Outre ces projets, les prévenus prévoyaient vraisemblablement de brûler des mosquées, évoquant leur phobie d'une
"islamisation de la France et l'instauration de la charia"
.
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