Crédit photo: DAMIEN MEYER / AFP
Le siège des JO (Jeux Olympiques) Paris 2024, situé en Seine-Saint-Denis, a été envahi mardi à la mi-journée par des dizaines de manifestants et de syndicalistes de la CGT (Confédération générale du travail), selon une information rapportée mardi par la presse française.
En cette 14ème journée de mobilisation nationale contre la très controversée réforme des retraites, les actions se multiplient, en province mais également en région parisienne, tandis que le défilé prévu dans la capitale devrait s’élancer en début d’après-midi.
Selon des vidéos diffusées en direct par BFMTV, de nombreux manifestants ont accédé au siège des JO aux chants de "pas de retrait, pas de JO", et arborant des pancartes:
"Macron lâche ta réforme"
.
Parallèlement à cela, une coupure de courant électrique revendiquée par la CGT Énergie à Issy-les-Moulineaux en région parisienne, a touché les sièges de plusieurs grands groupes de télécommunication et de médias depuis le milieu de la matinée.
Sont concernés par cette privation d’électricité, les groupes Bouygues Telecom, Orange, France 24, RFI, ou encore Canal+.
Citée par France Bleu Paris, la CGT Énergie évoque une action qui
"a pour but de faire comprendre au gouvernement"
que les énergéticiens
"sont indispensables et qu'il faut vraiment écouter les électriciens gaziers pour cette réforme"
.
"Il ne faut pas nous l'appliquer. Ce n'est pas possible"
, plaide, par ailleurs, le syndicat.
S’agissant de la mobilisation en région, la CGT revendique 50 000 personnes à Marseille ou encore 6 500 à Nice, marquant une nette baisse de la participation à deux jours de l’examen, à l’Assemblée nationale, de la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites déposée par le groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires).
À noter que la présidente de l’Assemblée nationale pourrait prochainement déclencher l’Article 40 de la Constitution qui permet de rejeter une proposition de loi qui "aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique".
Pour rappel, la loi sur la réforme des retraites a été promulguée dans la nuit du 14 au 15 avril dernier par le président Macron malgré une contestation sociale inédite dans tout le pays.
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