Un rapport du syndicat FIFPRO alerte sur les cadences infernales imposées aux footballeurs, accentuées cette saison par les nouvelles compétitions internationales.
Assurer le spectacle coûte que coûte: un rapport du syndicat FIFPRO, publié jeudi, dénonce les cadences infernales imposées aux footballeurs, qui pourraient encore augmenter cette saison avec la refonte de la Ligue des champions et l'élargissement de la Coupe du monde des clubs.
Il en ressort notamment que plus d'un footballeur sur deux a déjà joué au-delà de 55 matchs par saison et que près d'un tiers d'entre eux ont participé à six matchs consécutifs de leur équipe. Un joueur type ayant participé à l'Euro du début de l'été, en plus des coupes d'Europe de clubs, n'a en moyenne profité que de 12 % de temps libre au cours de la saison dernière.
Conséquences : fatigue physique et mentale, stress, risque accru de blessure, baisse des performances et de la concentration, spectacle de moins bonne qualité, difficultés à maintenir une vie familiale...
Un sujet tabou
"Actifs financiers"
Les protéger contre eux-mêmes, mais aussi et surtout contre les instances et les clubs, qui leur demandent toujours plus. Deux changements majeurs vont intervenir lors de cette saison 2024-2025.