Le ministre éthiopien aux Affaires étrangères, Mesganu Arga, a déclaré que la tentative de l'Égypte de "politiser" les eaux du Nil et du barrage de la Renaissance "ne profite à aucune partie".
Lors d'une entrevue avec le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, sur un certain nombre de questions, Mesganu Arga a expliqué le statut de l'accord de paix conclu sous l'égide de l'Union africaine, indique l'agence de presse éthiopienne.
Au cours des dernières années, l'Égypte a cherché à renforcer ses relations avec les pays du bassin du Nil, afin de faire face aux négociations bloquées sur le barrage éthiopien, suspendues depuis plus d'un an, et dont elle craint qu'elles n'affectent sa part annuelle de l'eau du Nil (55 milliards de mètres cubes).
En revanche, l'Éthiopie affirme que le barrage apportera de nombreux avantages, notamment dans la production d'énergie électrique, et ne nuira pas aux pays en aval du Nil, le Soudan et l'Égypte.