La directrice de la communication du CRS, Kim Pozniak, a déclaré, lundi, que l'incident s'est produit dans la ville de Kobo, qui a été le théâtre de tirs d'artillerie lourde, dimanche.
Dans la ville de Dessie, d'importants mouvements de protestation ont été signalés, lundi. Des jeunes bloquant les routes et brûlant des pneus, a rapporté l'agence Reuters.
Des personnalités politiques et des activistes de la région d’Amhara ont dénoncé la décision du gouvernement, qui exige que les forces spéciales de chacune des 11 régions de l'Éthiopie qui jouissent d'un certain degré d'autonomie soient intégrées à la police ou à l'armée fédérale.
Ils estiment que le démantèlement des forces spéciales d'Amhara, qui ont combattu aux côtés de l'armée fédérale lors du conflit du Tigré, rendrait la région vulnérable aux attaques lancées par les régions voisines.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, affirme pour sa part que l'intégration des forces spéciales régionales est nécessaire pour garantir l'unité nationale, dans un pays qui a une longue histoire de conflits interethniques.