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ÉDITION:

Intifada dans Paris: Elias d'Imzalène sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître à Paris centre

14:5826/09/2024, Perşembe
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Le militant propalestinien, Elias d'Imzalène.
Crédit Photo : X /
Le militant propalestinien, Elias d'Imzalène.

Le militant propalestinien Elias d'Imzalène, accusé "d'incitation au soulèvement armé" pour avoir évoqué une "intifada dans Paris", sera jugé le 23 octobre prochain, selon une information obtenue en exclusivité par Anadolu.

Dans l'attente, il a été placé sous contrôle judiciaire sur décision du parquet de Paris, avec une interdiction de paraître dans le centre de la capitale et devra s'astreindre à un pointage hebdomadaire au commissariat.


Cette mesure est mise en place après que le père de famille, ferveur soutien de la cause palestinienne, a passé 48 heures en garde à vue dans les locaux de la direction de la police judiciaire de Paris.


Sur place, et toujours selon les informations recueillies par Anadolu de source proche du dossier, il a été soumis à plusieurs interrogatoires, portant notamment sur son engagement en faveur de la Palestine mais également sur son idéologie religieuse.

Deux rassemblements se sont, par ailleurs, tenus mardi et mercredi soir en présence de ses soutiens venus dénoncer
"la répression subie par ceux qui dénoncent le génocide à Gaza".

Dans les faits, il est accusé d'avoir appelé
"au soulèvement armé"
lors d'une manifestation qui s'est tenue le 8 septembre dernier à Paris et au cours de laquelle il a pris la parole.

"Est-ce qu'on est prêt à mener l'intifada dans Paris ?"
avait-il lancé à la foule avant d'évoquer
"la libération de Jérusalem"
, et d'accuser Joe Biden et Emmanuel Macron d'être
"complices du génocide".

Ses propos ont immédiatement fait l'objet d'un signalement au procureur, effectué par le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, en personne.


Dans sa saisine, le désormais ex-ministre estimait qu'Elias d'Imzalène s'est rendu coupable de
"provocation à s'armer contre l'autorité de l'Etat ou contre une partie de la population, provocation aux atteintes volontaires à la vie et à l'intégrité des personnes, en l'occurrence ici les personnes de nationalité israélienne ou de confession juive, ainsi que les personnes dépositaires de l'autorité publique".

Pour rappel, de nombreux internautes, militants et figures médiatiques font l'objet de poursuites pénales en France pour leurs prises de positions en lien avec la guerre menée par Israël à Gaza.

Si les dossiers d'apologie du terrorisme ou d'incitation à la haine continuent de s'empiler sur les bureaux des procureurs, à Paris comme en province, la guerre dévastatrice contre le peuple palestinien se poursuit en dépit des mises en gardes internationales et des appels généralisés à un cessez-le-feu permanent qu'Israël refuse d'entendre.


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