Le conseiller municipal d'Échirolles, Mohamed Makni.
La cour d'appel de Grenoble a confirmé, jeudi 26 septembre, la condamnation de Mohamed Makni, conseiller municipal d'Échirolles (Isère).
Selon l'information rapportée par France 3 Régions, le procureur de la République, Éric Vaillant, a précisé que la cour avait maintenu la décision initiale de quatre mois de prison avec sursis pour
, suite à des propos relayés sur les réseaux sociaux.
L'élu avait partagé un message qualifiant les attaques du Hamas contre Israël d'
"actes de résistance évidents"
, ce qui avait conduit à l'ouverture d'une enquête. L'organisation palestinienne Hamas est identifiée comme
par les États-Unis et l'Union européenne.
La cour a également prononcé une peine de deux ans d'inéligibilité ainsi que le versement de 1 200 euros à l'Organisation juive européenne et au Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), parties civiles dans l'affaire. Mohamed Makni a indiqué qu'il envisageait de se pourvoir en cassation.
Le message à l'origine de la condamnation avait été partagé quatre jours après l'attaque du Hamas, dans un contexte de tensions exacerbées. Makni a reconnu avoir réagi sous l'effet de l'émotion, mais la justice a jugé ses propos inadmissibles.
Pour rappel, les bombardements israéliens se poursuivent depuis plus de 11 mois dans la bande de Gaza, suite à une attaque transfrontalière du Hamas le 7 octobre 2023.
Plus de 42.000 Palestiniens, essentiellement des enfants et des femmes, ont été tués dans la guerre menée par Israël, et plus 95.000 autres blessés, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza.
Israël fait également face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice pour ses actions dans la bande de Gaza, sous blocus de Tel Aviv, depuis de nombreuses années.
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