Les ministres d'extrême droite israéliens, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich ont menacé, samedi, de quitter le gouvernement de Benyamin Netanyahu s'il mettait en oeuvre un accord qui ‘'met un terme à la guerre mais sans détruire le mouvement Hamas.''
La réaction du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, et de son collègue des Finances, Bezalel Smotrich, intervient à la suite d'une proposition israélienne pour un cessez-le-feu à Gaza comprenant une libération des otages, annoncée la veille (vendredi) par le président américain Joe Biden.
La proposition israélienne de cessez-le-feu comporterait trois phases d'une quarantaine de jours chacune. La première phase porte sur un cessez-le-feu total de six semaines, avec un retrait israélien des zones densément peuplées de la bande de Gaza. Certains otages israéliens – des femmes et des personnes âgées, blessées ou malades – seraient libérés lors de cette phase.
La deuxième phase comprendrait la libération de tous les otages encore en vie, dont les soldats masculins, et l'armée de l'État hébreu se retirerait de la bande de Gaza, alors que la troisième phase prévoit le lancement d'une reconstruction majeure de l'enclave palestinienne.
Ben Gvir a ajouté que son parti Otzma Yehudit (Force juive) va dissoudre le gouvernement si Netanyahu mettait en oeuvre la feuille de route annoncée par Biden.