Bande de Gaza: le ministère de la santé local annonce un nouveau bilan de 36 284 personnes tuées

10:231/06/2024, samedi
MAJ: 1/06/2024, samedi
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La mère (à gauche) de l'enfant palestinien Khaled Abu Samaha pleurant alors que les tentatives de sauvetage se poursuivent à son arrivée à l'hôpital Al-Aqsa Martyrs dans le centre de la bande de Gaza après qu'il ait été gravement blessé lors d'un bombardement israélien sur une maison dans la ville de Nuseirat le 27 mai 2024, au milieu des batailles incessantes entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas.
Crédit Photo : Bashar TALEB / AFP
La mère (à gauche) de l'enfant palestinien Khaled Abu Samaha pleurant alors que les tentatives de sauvetage se poursuivent à son arrivée à l'hôpital Al-Aqsa Martyrs dans le centre de la bande de Gaza après qu'il ait été gravement blessé lors d'un bombardement israélien sur une maison dans la ville de Nuseirat le 27 mai 2024, au milieu des batailles incessantes entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas.

La guerre d'Israël dans la bande de Gaza qui sévit depuis le 7 octobre dernier, a fait jusqu'à ce vendredi 31 mai, 36 284 morts, a indiqué le ministère de la santé de l'enclave palestinienne.

Au 237e jour de la guerre, le ministère de la santé gazaoui déplore dans son bilan quotidien des victimes,
''36 284 morts et 82 057 blessés''.

"L'armée de l'État hébreu a commis cinq carnages contre des familles gazaouies au cours des dernières 24 heures, qui ont fait au moins 60 morts et 280 blessés'',
ajoute le ministère qui fait état, en outre, de
"plusieurs victimes toujours ensevelies sous les décombres et jonchant les routes, les ambulances et les équipes de la protection civile n'ayant pas parvenu à les atteindre''.

Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 117 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'Onu.


Israël poursuit sa guerre déclarée au mouvement Hamas, malgré que le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, a demandé l'émission de mandats d'arrêt internationaux contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour
"crimes de guerre''
et
"crimes contre l'humanité'',
et en dépit d'une résolution adoptée par le Conseil de sécurité appelant à un
"cessez-le-feu immédiat.” ​​​​​​​

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