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Blinken appelle Israël à préparer un plan d'après-guerre au plus vite

Israël a besoin d'un plan pour l'après-guerre dès que possible, a déclaré mercredi le secrétaire d'État américain Antony Blinken, alors que selon un haut responsable israélien, les combats à Gaza pourraient encore durer jusqu'à la fin de l'année.

09:59 - 30/05/2024 Perşembe
AFP
Le secrétaire d'État des États-Unis, Antony Blinken.
Crédit Photo : VADIM GHIRDA / POOL / AFP
Le secrétaire d'État des États-Unis, Antony Blinken.

Lors d'une visite en Moldavie, il a déclaré aux journalistes:


Sans plan clair pour le jour d'après, il n'y aura pas de jour d'après. C'est ce dont on a besoin, aussi vite que possible.

Il s'agit de s'assurer qu'Israël ne contrôle pas la sécurité de Gaza sur le long terme. 


"Sinon nous aurons le chaos, l'anarchie et un vide qui sera peut-être comblé à nouveau par le Hamas"
ou
"pire encore, les djihadistes",
a-t-il prévenu.

M. Blinken réagissait aux déclarations du conseiller israélien à la sécurité nationale Tzachi Hanegbi mercredi, pour qui
"les combats pourraient encore durer sept mois"
en vue de détruire
"les capacités de pouvoir et les forces militaires du Hamas".

Les condamnations internationales se multiplient après des frappes à Rafah qui ont provoqué un incendie ayant ravagé dimanche un camp de tentes de personnes déplacées.


Un incident
"horrible"
selon le chef de la diplomatie américaine,
"quiconque ayant vu les images"
ne pouvant être que
"profondément affecté sur le plan humain"
et s'interroger sur les
"conséquences d'une telle action"

"Nous avons été très clairs avec Israël sur le nécessité impérieuse - dans ce cas comme dans d'autres - d'enquêter immédiatement et de déterminer exactement ce qui s'est passé et pourquoi cela s'est passé, et de rendre des comptes si nécessaire",
a souligné M. Blinken.

Il a indiqué ne pas pouvoir confirmer si des armes américaines avaient été utilisées dans l'attaque.

Joe Biden a offert à Israël un soutien inconditionnel, tout en disant critiqué ponctuellement la manière dont l'armée israélienne mène ses opérations à Gaza.


Ce positionnement a suscité la colère de l'électorat d'origine arabe et d'une partie de l'électorat progressiste contre Joe Biden.


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