Mardi dernier à l’aube, l’armée israélienne a déployé des chars dans Rafah et pris le contrôle de la partie palestinienne du passage frontalier avec l’Égypte, dans le sud de la bande de Gaza, ce qui a conduit à sa fermeture dans les deux sens.
La fermeture du point de passage de Rafah risque d'exacerber les souffrances d'environ 2,4 millions de Palestiniens à Gaza, dont deux millions de personnes déplacées.
Pour justifier son invasion, Israël affirme que la ville de Rafah est le dernier bastion du Hamas où seraient déployées quatre de ses brigades, et ce, en dépit des mises en gardes régionales et internationales sur les répercussions catastrophiques d’une opération militaire dans cette ville où s’entassent 1,5 million de Palestiniens, en majorité des personnes déplacées.