Une étude menée par l’Université de Londres et l’Université américaine Johns Hopkins, a révélé que 11 580 personnes pourraient succomber d'ici août prochain, aux épidémies, maladies et blessures, et ce, même si un cessez-le-feu est décrété dans la bande de Gaza.
Le Centre de santé en situation de crise humanitaire, rattaché à l'École d'hygiène et de médecine tropicale de l'Université de Londres, et le Centre de santé humanitaire de l'Université Johns Hopkins aux États-Unis, ont publié une étude sur l’évolution de la situation à Gaza à travers trois scénarios possibles.
En cas de poursuite des attaques sur le même rythme, le nombre de victimes s'élèvera à 58 260 morts, tandis que ce bilan est porté à 74 290 morts si les attaques israéliennes augmentent en intensité.
L’étude indique qu’en cas de cessation des hostilités, 11 580 personnes risquent de succomber aux épidémies dans la bande de Gaza au cours des six prochains mois, 66 720 en cas de maintien du statu quo actuel, 85 750 en cas d’escalade considérable des attaques sur l’enclave palestinienne.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée de l'État hébreu mène une guerre dévastatrice dans l'enclave palestinienne. Au 138e jour du conflit, le bilan des victimes s’est alourdi à 29 313 morts et 69 333 blessés, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Le conflit a provoqué, en outre, des destructions massives d’infrastructures, et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon l’ONU.