La Bourse de New York a ouvert en repli, mardi, pour sa première séance de l'année, essoufflée par neuf semaines de gains consécutives, sur un marché en manque de nouvelles fraîches.
Vers 14H50 GMT, le Dow Jones s'effritait de 0,15%, l'indice Nasdaq lâchait 1,54% et l'indice élargi S&P 500 cédait 0,72%.
Le S&P 500 avait frôlé, jeudi, ses records en séance et en clôture, qui datent de janvier 2022.
Les étoiles du secteur technologique étaient particulièrement affectées par ce courant vendeur, notamment Apple (-3,25%) et les fabricants de semi-conducteurs Nvidia (-3,72%), AMD (-4,44%) ou Intel (-3,32%).
Johnson & Johnson (+1,76%), Procter & Gamble (+1,43%), Merck (+2,12%) ou Walgreens (+1,11%) prenaient ainsi tous de la hauteur et permettaient au Dow Jones de se tenir mieux que le Nasdaq.
Pour Adam Sahran, les opérateurs attendent déjà le rapport mensuel sur l'emploi américain, vendredi, mais aussi l'indice de prix à la consommation CPI, la semaine prochaine, et la saison des résultats, qui débutera mi-janvier.
La consolidation s'opérait également sur le marché obligataire, qui vient, lui aussi, de connaître une période faste.
A la cote, Tesla reculait légèrement (-0,10%) après avoir fait état de livraisons en hausse de 38% sur un an au quatrième trimestre 2023, mais inférieures à celle de son concurrent chinois BYD, qui devient ainsi, de fait, le premier constructeur mondial de véhicules électriques.
Les rivaux chinois de BYD cotés à Wall Street, NIO (-6,12%) et XPeng (-4,15%), accusaient aussi le coup, de même que l'Américain Rivian (-8,70%).
Chevron profitait de l'accélération des cours du pétrole (+0,63%), qui compensait l'annonce d'une charge exceptionnelle liée à la dépréciation de certains actifs américain, à hauteur de 3,5 à 4 milliards de dollars après impôts au quatrième trimestre.
Dans son sillage, les "mineurs" (sociétés dédiées à la création de monnaie numérique) Marathon Digital Holdings (+4,24%) et Riot Platforms (+3,36%), étaient tous à la fête.
La biotech Voyager Therapeutics (+32,52%) surfait sur l'annonce d'un accord avec le laboratoire suisse Novartis, qui pourrait lui rapporter jusqu'à 1,2 milliard de dollars.
En vertu de cet accord, Novartis aura accès à la technologie de Voyager et compte l'utiliser pour développer un traitement contre la maladie de Hungtington et l'amyotrophie spinale (SMA).