ÉDITION:

Mpox: État des lieux et réponses du Cameroun face à cette zoonose émergente

La rédaction
11:262/09/2024, lundi
Yeni Şafak
Crédit Vidéo : Franck Péraise Mballa / Nouvelle Aube
Selon le ministère camerounais de la Santé, au 12 janvier 2023, 116 cas suspects avaient été signalés, dont 18 confirmés, avec 3 décès. Cependant, aucun nouveau cas n'a été enregistré depuis décembre 2022 au Cameroun.

Le Mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, est un virus zoonotique qui a récemment attiré l'attention mondiale en raison de son émergence chez l’homme. Initialement présent chez des rongeurs en Afrique, ce virus a provoqué des flambées épidémiques localisées, notamment en Afrique centrale et de l’Ouest, avant de se propager à l’échelle mondiale à partir de mai 2022.

Une Épidémie en expansion


Le Mpox se manifeste comme une forme atténuée de la variole humaine, avec des symptômes généralement moins graves et une létalité plus faible.
Cependant, la situation a pris une tournure alarmante lorsque, en juillet 2022, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l'épidémie de Mpox comme une urgence de santé publique de portée internationale.
Cette décision a été renforcée le 14 août 2024, face à une recrudescence des cas en République Démocratique du Congo et l'apparition d'une nouvelle souche virale potentiellement plus transmissible.

La Réponse du Cameroun


Au Cameroun, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, a récemment démenti des rumeurs concernant des cas de Mpox dans le pays.
Dans une déclaration faite le 19 août 2024, il a affirmé qu'aucun cas n'avait été enregistré depuis avril 2024, soulignant que les informations circulant dans les médias étaient inexactes.
Le ministre a rassuré la population en affirmant que le système de santé est en alerte maximale pour détecter rapidement d'éventuels nouveaux cas.

Cette vigilance est d’autant plus cruciale alors que le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) a déclaré la situation comme une
"urgence sanitaire publique de sécurité continentale"
. Le ministre a appelé à la prudence et à l’observance des mesures de santé publique pour prévenir la propagation de cette maladie.

Combattre l’Épidémie sans vaccin


Le Cameroun a dû faire face à l'épidémie de Mpox sans disposer de vaccins spécifiques. Depuis 2022, le pays a mis en place des mesures de surveillance renforcées pour détecter rapidement les cas.
Selon le ministère de la Santé, au 12 janvier 2023, 116 cas suspects avaient été signalés, dont 18 confirmés, avec 3 décès.
Cependant, aucun nouveau cas n'a été enregistré depuis décembre 2022.

Le Dr Linda Esso, directrice adjointe de la lutte contre les épidémies au ministère de la Santé publique, souligne l'importance de la coordination multisectorielle et du renforcement de la surveillance pour une détection rapide. Bien que la maladie ait une létalité relativement faible, une prise en charge efficace est essentielle. Actuellement, la prise en charge de la maladie est gratuite dans les établissements de santé concernés.


Conclusion


La situation du Mpox au Cameroun illustre à la fois les défis posés par cette zoonose émergente et les efforts déployés par le pays pour y faire face sans les outils de vaccination disponibles. La vigilance et la coopération entre les secteurs de la santé et de la population sont essentielles pour contrôler la propagation de cette maladie et protéger la santé publique.


Par
Franck Péraise Mballa

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