L’Alliance des Etats du Sahel (AES) devient désormais une confédération qui rassemble le Niger, le Burkina Faso et le Mali. C’est la principale décision qui est sortie du sommet que les Chefs d’Etats de l’organisation ont tenu samedi dans la capitale nigérienne. Ce sommet a également été l’occasion pour les trois dirigeants de rappeler que leurs pays ont définitivement rompu avec le CEDEAO.
Entre l’Aes et la Cedeao, s’est effectivement fini. Le sommet de Niamey a mis un terme aux espoirs de dialogue pour le retour du Burkina, du Mali et du Niger au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Pour les dirigeants de ces trois pays, les Chefs d’Etat de l’organisation communautaire sont entièrement responsables de cette rupture définitive.
Dans le communiqué final de la réunion de Niamey, les dirigeants de l’AES ont salué la mise en place d’une Force Unifiée des Etats du Sahel pour lutter contre le terrorisme. Ils estiment que depuis mars, qu’elle a été lancée, elle a enregistré de bons résultats dans la lutte contre le terrorisme.
A l'issue de ce premier sommet qui a réuni les trois pays du Sahel central, le président du Mali, le colonel Assimi Goïta a été choisi pour diriger l’Alliance des Etats du Sahel pendant un an.
L’alliance des Etats du Sahel a été créée le 16 septembre 2023 par les militaires qui dirigent le Burkina, le Mali et le Niger.