À l'aller, dans un stade Vélodrome en fusion, les Marseillais ont dominé la "Dea", actuelle 5e du championnat italien, sans toutefois réussir à l'emporter (1-1) et se présentent jeudi en Italie avec une petite avance à défendre.
Tout reste à faire pour les hommes de Jean-Louis Gasset qui, comme souvent ces dernières saisons, ont trouvé dans la Coupe d'Europe un moyen de sauver une saison totalement ratée en championnat.
Neuvième de Ligue 1 (avec un match en moins et un calendrier assez favorable), l'OM, au gré d'une crise de gouvernance en début de saison, de la valse de ses entraîneurs et des contre-performances de ses joueurs, a fortement compromis ses chances de disputer une Coupe d'Europe l'an prochain à cause de son parcours en championnat.
L'OM a encore son destin entre les mains et peut compter sur sa bonne étoile européenne pour le forcer définitivement.
Son passé plaide pour le club qui dispute face à l’Atalanta sa troisième demi-finale européenne en sept ans, la neuvième de son histoire.
Reposé, au complet - Contrairement à son adversaire, sur le pont en Serie A le week-end dernier (victoire 2-1 face à la Salernitana), Marseille a été dispensé de championnat par la Ligue et se présente en Italie plus frais que Bergame.
Pour la première fois depuis son arrivée au chevet du groupe en février, Jean-Louis Gasset dispose de son effectif quasiment au complet et n'aura pas à bricoler pour composer son équipe.
À commencer par Samuel Gigot, le capitaine olympien, suspendu lors du match aller. Ou Quentin Merlin, annoncé blessé au Vélodrome la semaine passée, qui est finalement entré en jeu pour une demi-heure et qui devrait débuter à Bergame.
Le stade de Bergame, en travaux, ne peut accueillir que 765 d'entre eux dans le parcage visiteurs. Hostiles à faire le déplacement dans ces conditions, les South Winners seront finalement du voyage comme les autres associations de supporters.