Entre les groupes criminels cherchant à mener des opérations crapuleuses, les "hacktivistes" aux ambitions plus ou moins idéologiques et les acteurs étatiques désireux de saboter l'événement, la menace est protéiforme.
Les Jeux Olympiques de Montréal en 1976 avaient subi la première cyberattaque, tandis que ceux de Tokyo en 2020) avaient été exemplaires en termes d'efficacité. L'édition de Paris 2024 sera la plus exposée de l'histoire aux cyberattaques, avec l'intelligence artificielle (IA) en toile de fond.
Tokyo, la "success story"
Dans la revue de recherche Hérodote, un expert en gestion des risques, caché derrière un pseudonyme, rappelle le cas de Montréal en 1976, l'âge de pierre de l'informatique.
Paris est-elle prête ? Le verdict tombera en août. Mais le contexte géopolitique international multiplie les risques.
Le CIO s'est plaint de campagnes de désinformation russes en novembre et mars. De plus, Paris dénonce une vague de désinformation et de manipulations pro-russes sur internet en lien avec la guerre en Ukraine.
Début avril, le Kremlin a ainsi rejeté les accusations "infondées" du président Emmanuel Macron, selon lesquelles Moscou diffuserait des informations laissant entendre que Paris ne serait pas prêt pour les JO.
L'impact "magistral" de l'IA
L'analyste préconise notamment la compartimentation des espaces informatiques, afin que tous les systèmes ne soient pas connectés au même réseau wifi et que l'infection d'un domaine ne contamine pas les autres.