Elena Rybakina, championne à Wimbledon l'an passé, finaliste à l'Open d'Australie en janvier, a confirmé sa remarquable ascension, en décrochant le premier WTA 1000 de sa carrière, dimanche, à Indian Wells, après avoir été la plus constante en finale contre Aryna Sabalenka.
La Kazakhstanaise de 23 ans, qui fera un bond de la 10e à la 7e place lundi au classement, s'est imposée 7-6 (13/11), 6-4, prenant sa revanche sur la Bélarusse (2e), car cette dernière l'avait battue deux mois plus tôt en finale de l'Open d'Australie, pour la quatrième fois en autant de confrontations.
Rybakina, qui décroche à 23 ans le quatrième titre de sa carrière, après ceux également glanés à Bucarest en 2019 et à Hobart en 2020,succède au palmarès à la N.1 mondiale Iga Swiatek qu'elle a balayée en demi-finale, comme deux mois plus tôt en huitièmes de finale à Melbourne.
"Montagnes russes"
Pendant 1h15 qu'a duré ce set, la fébrilité fut néanmoins manifeste des deux côtés, mais plus forte chez la Bélarusse. Gâchant deux balles de set, elle a commis pas moins de dix doubles fautes, dont trois dans le jeu décisif, également arrosé de nombreuses fautes directes dans les échanges. De quoi en frapper sa raquette sur le sol.
Rybakina, plus solide sur son engagement (7 aces au total), a fini par avoir gain de cause, mais il lui a tout de même fallu six occasions pour enlever le jeu décisif.
Sans effet, car dans la foulée, la Kazakhstanaise a profité de la frustration jamais vraiment évacuée de son adversaire, pour lui ravir le service dès le début du second set, en profitant encore de ses fautes directes.
"Ce n'est que le début"
Sabalenka a eu deux balles de débreak, sans succès au bout, concédant même au contraire un nouveau break pour être distancée 5-2. Rybakina a néanmoins aussitôt été rattrapée par l'enjeu sur son service, perdu sur un jeu blanc, offrant un sursis à sa rivale.
Mais la Kazakhstanaise, née à Moscou, a tout de même su rester solide sur son engagement suivant pour infliger à la Bélarusse sa deuxième défaite en 19 matches, sous les yeux du légendaire Rod Laver, du milliardaire Bill Gates ou encore de la chanteuse P!nk.