Il s'agira de la première opération de contrôle de l'environnement marin local incluant des experts chinois depuis le début fin août du rejet en mer d'eau traitée de la centrale de Fukushima, une opération très critiquée par la Chine, qui avait réagi en bannissant toutes ses importations de produits de la mer japonais.
Des échantillons d'eau de mer, de sédiments et d'animaux marins, ainsi que de produits de la mer vendus dans le département de Fukushima (nord-est du Japon) seront collectés et analysés, est-il précisé.
Des échantillons seront aussi envoyés à tous les laboratoires étrangers participant à l'opération. Les résultats de leurs analyses, comme ceux des laboratoires japonais, seront ensuite transmis à l'AIEA pour évaluation et publication, a précisé l'agence onusienne dans un communiqué séparé.
Depuis 2014, l'AIEA assiste le Japon dans un programme régulier de contrôle de l'environnement marin à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima, ravagée par un terrible tsunami en 2011 et en cours de démantèlement.
Cette eau a été utilisée pour refroidir les cœurs de trois réacteurs de la centrale qui étaient entrés en fusion en 2011, mais elle provient aussi de nappes souterraines ou de la pluie tombée sur le site.
Plus de 1,3 million de m3 d'eau ont ainsi été stockés dans d'immenses citernes dans le périmètre de la centrale et traités pour les débarrasser de leurs substances radioactives, à l'exception du tritium, qui n'est dangereux qu'à de très hautes doses concentrées selon les experts.
C'est pourquoi le Japon procède à une très large dilution préalable de cette eau tritiée avec de l'eau de mer avant son rejet dans l'océan, afin que son niveau de radioactivité soit extrêmement faible et sans danger.